Une nouvelle stèle sur la Ville
Trélazé
Commémorer pour ne pas oublier
Depuis plus de dix ans, la Ville de Trélazé s’attache à célébrer la Journée nationale des Mémoires de la Traite, de l’Esclavage et de leur Abolition (10 mai) et à la Journée nationale en hommage aux Victimes de l’Esclavage (23 mai). Cette participation s’inscrit dans une perspective globale d’actions citoyennes autour de valeurs fortes défendues par la Ville : égalité, liberté, tolérance, pour favoriser et développer le bien vivre ensemble et la cohésion sociale . Cette année et malgré le contexte sanitaire, la Ville de Trélazé a organisé une commémoration permettant de dévoiler une stèle, fruit d’un travail partenarial avec plusieurs entités du Département.
Un travail partenarial d’acteurs impliqués
En effet, l’association ADAM (Association pour le Devoir contre l’Asservissement et la Mémoire) s’est rapprochée de la Ville de Trélazé pour imaginer la réalisation d’une stèle symbolique avec les jeunes du Centre Éducatif Fermé situé à la Jubaudière. Géré par l’association Inalta , le centre éducatif fermé (C.E.F) est un établissement social qui accueille 12 mineurs garçons, âgés de 12 à 17 ans placés sur décision pénale. Dans le cadre d’un accompagnement éducatif, pédagogique et thérapeutique appuyé, ils participent à des ateliers autour du savoir « fer », en partenariat avec l’association West Coast Welder’s Club. « Il faudra faire, refaire, défaire pour tenter de se satisfaire » expliquent les chefs de service. La soudure est l’outil de ce « fer », grâce à un accompagnement artistique avec Christopher Henry et Yarek Chomicki. En parallèle, la ville de Trélazé a lancé un appel aux habitants pour donner à la stèle un nom . Cécile Guichard, une habitante, a proposé le nom Divercity qui a retenu toute l’attention des élus. Ainsi est donc née et inaugurée le 22 mai, la stèle Divercity sur la Place Vasco de Gama sur le Quartier de la Quantinière, en présence de Jean-Marc Ayrault, ancien Premier Ministre et Président de la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage.
Un retour vidéo avec une association trélazéenne
L’association FALA et la ville de Trélazé ont souhaité mettre en lumière ce projet via des vidéos. Ils sont entrés dans les coulisses afin de montrer aux habitants les partenaires et revenir sur cette démarche originale.